À l'approche d'Halloween, il est légitime de se demander comment faire grimper le trouillomètre pour la plus flippante des saisons de l'année. Et si vous essayiez de contacter un fantôme ? Les esprits frappeurs et les spectres effrayants ne manquent pas, et ils aimeraient tous taper un brin de causette (vu qu'ils sont morts et n'ont probablement pas grand-chose à faire).
Nous sommes là pour vous aider à mieux communiquer avec les fantômes, alors sortez votre ouija, allumez des bougies et mettez-vous à l'aise. C'est Halloween ; tout le monde a droit à une bonne frayeur.
Si vous souhaitez sincèrement entrer en communication avec l'au-delà et que vous soupçonnez un esprit de hanter vos couloirs, vous pouvez organiser une séance de spiritisme pour papoter avec cette âme errante. Trouvez un·e médium (quelqu'un qui peut contacter les morts) pratiquant des tarifs abordables sur Internet, invitez certain·e·s de vos ami·e·s les moins sceptiques, et préparez la pièce pour un entretien avec un démon.
Une planche de ouija placée sur une table fera parfaitement l'affaire, avec quelques bougies pour une atmosphère intimiste. Tou·te·s les participant·e·s doivent placer un ou deux doigts sur l'objet situé au centre de la planche, et le ou la médium demande si des esprits veulent communiquer avec le groupe. Si vous avez de la chance, un esprit apparaîtra et transmettra son message à l'aide de l'objet en donnant de précieux conseils de trépassé, comme : « ne mangez pas la neige quand elle est un peu jaune ».
C'est sûrement l'option la plus difficile, chronophage et onéreuse pour communiquer avec le monde spirituel, mais avoir une progéniture un peu bizarre peut aider. Sur le Web, il existe des centaines, sinon des milliers d'histoires au sujet d'enfants qui verraient ou parleraient soi-disant à des fantômes, mais y aurait-il une pointe de vrai dans la théorie comme quoi les marmots ont une connexion avec l'au-delà qui disparaît avec le temps ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir !
« Je vois des gens qui sont morts. »
Signé : votre enfant, probablement.
Ces enquêteur·rice·s du paranormal, comme les célèbres Ed et Lorraine Warren (Enfield, Amityville), prétendent avoir des preuves de l'existence du monde surnaturel. Les « chasseurs et chasseuses de fantômes » (comme se définissent certain·e·s) utilisent tout un panel de méthodes pour communier avec les morts : caméras de vision nocturne pour repérer les apparitions, voire des détecteurs EMF, qui mesurent l'activité électromagnétique (dont irradieraient les fantômes). Au bout de quelques milliers d'euros jetés par la fenêtre, vous aurez peut-être la chance d'enregistrer un esprit marmonner quelque chose qui ressemble à des grésillements de radio, alors que Zak Bagans jurera avoir entendu « leave » (« partez »). Flippant, hein ?
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